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Aquaculture

L’aquaculture saharienne exposée au SIPA-2015 à Oran

Mardi, 29 Septembre 2015 16:09

L’expérience aquacole en régions sahariennes et les résultats encourageants réalisés en la matière, seront exposés lors du 6ème salon international de la pêche et de l’aquaculture SIPA-2015, prévu à compter du 1er octobre à Oran, a-t-on appris mardi auprès de la Chambre inter-wilayas de la pêche et de l’aquaculture à Ouargla.

 

Coiffant les wilayas d’Ouargla, Ghardaïa, Illizi, Biskra, El-Oued et Laghouat, la chambre entend mettre à profit cette manifestation pour mettre en valeur les importantes potentialités existantes dans le Sud et susceptibles d’en faire un véritable "pôle" aquacole et un réservoir de production de ressources aquacoles, a indiqué le directeur de la Chambre.

 

Fawzi Habita a précisé que ces modèles réussis d’expériences aquacoles menées au Sud, seront ainsi exposées, à l’instar de celle de la ferme d’élevage de crevettes d’eau douce (Gammare), localisée à Hassi-Benabadallah (20 km d’Ouargla).

 

Seconde du genre après celle d’El-Marsa (Skikda), cette ferme, fruit de la coopération algéro-Sud coréenne, devra donner, une production annuelle de 10 à 20 tonnes de crevette à pattes blanches.

 

Cette ferme a lancé, en avril dernier, une nouvelle expérience visant à confirmer l’acclimatation et l’adaptation de ce type de crustacés avec l’eau douce locale, à travers l’ensemencement ‘‘avec succès’’ d’un lot de 400 à 500 larves de crevettes provenant de la ferme pilote de la commune d’El-Marsa (Skikda), avant d’entamer l’opération d’engraissement, puis de production, a expliqué le responsable.

 

Les agriculteurs dans les régions du Sud ont manifesté un grand intérêt à l’élevage aquacole, en procédant à l’ensemencement d’alevins au niveau de leurs bassins d’irrigation, en dépit de contraintes rencontrées localement.

 

Pour M. Habita, le SIPA-2015 constituera une vitrine pour mettre en exergue les atouts dont disposent les régions du Sud, faire valoir cette expérience et faire de cette activité une ressource importante pour la promotion et la diversification de l’économie nationale, la production de poissons et l’incitation des opérateurs nationaux à investir dans ce segment.

 

Devant s’étaler sur quatre jours, ce rendez-vous économique verra, outre celle des nationaux, la participation de 26 pays arabes, européens et asiatiques, a-t-on indiqué.

APS

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Les voies de développement de l’aquaculture, thème d’un atelier d’information à Illizi

 

Jeudi, 17 Septembre 2015 17:33

Le développement de l'aquaculture intégrée dans les activités agricoles, afin de promouvoir la filière dans les régions du Sud, est au centre des intérêts des agricultures dans le Tidikelt (circonscription administrative d'In-Salah), préparant la région à devenir un pôle dans le domaine.

 

L’expérience de l’aquaculture, tentée par plusieurs agriculteurs de la région, a donné des résultats "encourageants" à travers les opérations d’alevinage dans les bassins d’irrigation au niveau de certains périmètres agricoles, selon la subdivision de l’agriculture à In-Salah.

Ces expériences ont permis aux agriculteurs de s’adapter avec cette nouvelle activité, à l’instar de Touati Mohamed, un des premiers agriculteurs à s’y lancer dans la région d’In-Salah.

 

Ce fellah a pu, dans un temps relativement court, à produire une quantité considérable de poissons, notamment de l’espèce Tilapia, ce qui a encouragé d’autres agriculteurs locaux à investir dans la filière, selon la même source.

 

Parmi les facteurs ayant encouragé les agriculteurs à se diriger vers cette filière, figurent les nombreux avantages qu’elle offre, dont la possibilité de réutiliser les eaux des bassins aquacole, riches en éléments organiques, pour l’irrigation agricole, donnant, d’ailleurs, des résultats "probants", a-t-on indiqué.

 

De nombreux agriculteurs entendent ainsi développer et diversifier leurs activités, en dépit des contraintes rencontrées, dont la disponibilité des aliments de poisson, selon la même source.

 

Le Centre national de recherche et de développement des ressources halieutiques et de l’aquaculture s’emploie, de son côté, à assurer un accompagnement de l’opération au profit des agriculteurs, dans la cadre du programme d’agriculture intégrée et ce, à travers plusieurs wilayas du Sud, à l’instar d’Adrar et de Tamanrasset, a indiqué à APS son directeur, en marge d’une visite de terrain d’un groupe de techniciens du centre dans la région du Tidikelt pour rechercher les moyens de développer la filière de la pisciculture au Sud.

 

Le centre a procédé, en juillet dernier, à la distribution de 2.000 poissons de Tilapia Rouge à des agriculteurs de la région d’In-Salah qui possède les facteurs de réussite de cette activité, a rappelé Rachid Anane.

Pour ce dernier, le grand sud possède deux régions jugées très importantes aptes à accueillir ce genre d’activités, à savoir In-Salah et Adrar.

Le groupe de techniciens, qui compte plusieurs responsables du centre spécialisé dans la pisciculture, accompagnés du directeur de la chambre mixte inter-wilayas de la pèche et de l’aquaculture d’Ouargla, ont été informés sur les différents sites pouvant abriter cette activité, dans les régions d’In-Salah, Foggaret -Ezzoua, Tarenkoukou et In-Ghar.

 

Un projet d’investissement privé dans la céréaliculture, dans la région de Kouinbi, figure parmi ces sites et a constitué une occasion d’étudier la possibilité d’intégrer l’activité aquacole, en plus d’éclairer les membres de la délégation sur les difficultés rencontrées par les agriculteurs de la région, intéressés par la filière.

APS

 

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Un intérêt croissant pour l'aquaculture dans le Tidikelt (In-Salah)

 

 

Mercredi, 16 Septembre 2015 12:59

Le développement de l'aquaculture intégrée dans les activités agricoles, afin de promouvoir la filière dans les régions du Sud, est au centre des intérêts des agricultures dans le Tidikelt (circonscription administrative d'In-Salah), préparant la région à devenir un pôle dans le domaine.

 

L’expérience de l’aquaculture, tentée par plusieurs agriculteurs de la région, a donné des résultats "encourageants" à travers les opérations d’alevinage dans les bassins d’irrigation au niveau de certains périmètres agricoles, selon la subdivision de l’agriculture à In-Salah.

Ces expériences ont permis aux agriculteurs de s’adapter avec cette nouvelle activité, à l’instar de Touati Mohamed, un des premiers agriculteurs à s’y lancer dans la région d’In-Salah.

 

Ce fellah a pu, dans un temps relativement court, à produire une quantité considérable de poissons, notamment de l’espèce Tilapia, ce qui a encouragé d’autres agriculteurs locaux à investir dans la filière, selon la même source.

 

Parmi les facteurs ayant encouragé les agriculteurs à se diriger vers cette filière, figurent les nombreux avantages qu’elle offre, dont la possibilité de réutiliser les eaux des bassins aquacole, riches en éléments organiques, pour l’irrigation agricole, donnant, d’ailleurs, des résultats "probants", a-t-on indiqué.

 

De nombreux agriculteurs entendent ainsi développer et diversifier leurs activités, en dépit des contraintes rencontrées, dont la disponibilité des aliments de poisson, selon la même source.

 

Le Centre national de recherche et de développement des ressources halieutiques et de l’aquaculture s’emploie, de son côté, à assurer un accompagnement de l’opération au profit des agriculteurs, dans la cadre du programme d’agriculture intégrée et ce, à travers plusieurs wilayas du Sud, à l’instar d’Adrar et de Tamanrasset, a indiqué à APS son directeur, en marge d’une visite de terrain d’un groupe de techniciens du centre dans la région du Tidikelt pour rechercher les moyens de développer la filière de la pisciculture au Sud.

 

Le centre a procédé, en juillet dernier, à la distribution de 2.000 poissons de Tilapia Rouge à des agriculteurs de la région d’In-Salah qui possède les facteurs de réussite de cette activité, a rappelé Rachid Anane.

Pour ce dernier, le grand sud possède deux régions jugées très importantes aptes à accueillir ce genre d’activités, à savoir In-Salah et Adrar.

Le groupe de techniciens, qui compte plusieurs responsables du centre spécialisé dans la pisciculture, accompagnés du directeur de la chambre mixte inter-wilayas de la pèche et de l’aquaculture d’Ouargla, ont été informés sur les différents sites pouvant abriter cette activité, dans les régions d’In-Salah, Foggaret -Ezzoua, Tarenkoukou et In-Ghar.

 

Un projet d’investissement privé dans la céréaliculture, dans la région de Kouinbi, figure parmi ces sites et a constitué une occasion d’étudier la possibilité d’intégrer l’activité aquacole, en plus d’éclairer les membres de la délégation sur les difficultés rencontrées par les agriculteurs de la région, intéressés par la filière.

APS

 

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Le saviez-vous ? Le changement climatique pousse l’aquaculture à évoluer

Le changement climatique n’épargnera pas les élevages de poissons. Mais les impacts négatifs et positifs pourraient s’équilibrer. Explications avec Marc Metian, chercheur aux laboratoires d’environnement de l’Agence internationale de l’énergie atomique (Monaco).

 

Rien n’y échappe ! L’aquaculture devra, elle aussi, s’adapter au changement climatique pour continuer à satisfaire une demande mondiale de poissons toujours croissante. “Les modifications du climat affecteront le secteur aquacole, mais tous les effets ne seront pas négatifs, affirme Marc Metian. Les changements climatiques vont potentiellement créer des opportunités de développement pour l’Europe ou l’Afrique, où la production est relativement réduite. Ils devraient également favoriser la production d’espèces moins commercialisées comme les algues marines.”

 

En Europe aujourd’hui, la production maritime se situe essentiellement en Méditerranée. “Le réchauffement et l’acidification des eaux pourraient permettre de nouveaux élevages dans les zones tempérées ou froides, souligne le scientifique. Mais il est encore très délicat de déterminer avec exactitude les zones géographiques qui seront favorisées.”

 

L’aquaculture devra s’adapter

Des études mesurant l’impact du changement climatique sont en cours, mais les scientifiques s’accordent déjà sur certains points : “La multiplication des facteurs de stress (réchauffement de l’eau et hausse de l’acidité) ravage les espèces les plus fragiles, comme les coquillages et les moules. »

L’acidification a ainsi gravement endommagé la production conchylicole (huîtres) de la côte ouest des États-Unis : “En 2007, les éleveurs n’ont récolté que 25 % de leur production habituelle”, note le chercheur. Avec l’augmentation du CO2 dans l’océan, l’eau devient corrosive et ralentit la formation des structures calcaires des coquillages et autres mollusques à coquille.

Autre écueil : l’aquaculture a besoin de la pêche pour procurer la nourriture aux poissons d’élevage. Or les espèces fouragères (utilisées pour la fabrication des farines et des huiles) se raréfient en raison des variations de température océanique. “Les scientifiques essaient de trouver des substituts alimentaires afin de rendre l’aquaculture moins dépendante de la pêcherie, assure Marc Metian. D’autres chercheurs travaillent sur la sélection d’espèces plus résistantes, ou bien encore sur l’intégration de plus d’huiles végétales dans l’alimentation des poissons d’élevage. »

 

Vers une aquaculture plus durable ?

La science suffira-t-elle à sauver l’aquaculture ? Pas sûr, car certaines méthodes conventionnelles endommagent gravement les écosystèmes : destruction des mangroves, utilisation systématique d’antibiotiques et d’antidépresseurs, eutrophisation des eaux, etc. “Les adaptations doivent se faire au profit d’une aquaculture plus respectueuse de l’environnement. La dynamique actuelle est de responsabiliser les acteurs de la filière dans ce sens : aliments plus performants, gestion et suivi de l’élevage, contrôles des paramètres de qualité de l’eau…”

 

En France, des filières plus durables existent.  Une trentaine de site dédiées élèvent des daurades, des truites et des bars bio. Leur production: 1 200t de poissons contre 350 tonnes en 2007 (source: Agreste). Le bio ne représente cependant que 2,3 % de la production française et 1% de la production mondiale. Peut-être un nouvel élan pour l’aquaculture du futur.

Marc Metian est chercheur aux laboratoires d’environnement de l’Agence international de l’énergie atomique (Monaco). Il est spécialiste en aquaculture et radio-écologie, et membre de la plateforme Océan et Climat. Cet entretien reflète son point de vue et non celui de son institution.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Marc Metian est chercheur aux laboratoires d’environnement de l’Agence international de l’énergie atomique (Monaco). Il est spécialiste en aquaculture et radio-écologie, et membre de la plateforme Océan et Climat. Cet entretien reflète son point de vue et non celui de son institution.

 

 

Par Sidonie Hadoux

 

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Un cycle de formation en aquaculture intégrée lancé prochainement à Ain Témouchent

Un cycle de formation en aquaculture intégrée des fellahs disposant de bassins d'irrigation sera lancé, prochainement, par la direction de la pêche et des ressources halieutiques (DPRH) de la wilaya d'Ain Témouchent, a-t-on appris, lundi, de son responsable. 

 

Initiée en collaboration avec la direction des services agricoles (DSA) et l'école de formation aux techniques de pêche et d'aquaculture (EFTPA) de Beni Saf, cette action vise à toucher un grand nombre de  fellahs qui bénéficieront de cinq jours de formation à la carte, a indiqué Sahnoune Boukabrine, directeur par intérim. "L'objectif, étant d'ensemencer l'ensemble des bassins d'irrigation", a-t-il précisé. Parallèlement, et pour assurer la réussite de cette opération, un programme de vulgarisation a été lancé conjointement avec la DSA et la direction des ressources hydriques, pour expliquer aux fellahs l'intérêt de l'ensemencement de leurs bassins d'irrigation et les techniques à utiliser pour réussir, a-t-il encore ajouté.

 

Une convention-cadre entre les différentes directions (DSA et DPRH) et l'EFTPA, sera signée, d'ici la fin de cette année pour donner plus d'assises à cette importante opération qui contribuera à l'amélioration de la situation des fellahs avec de nouveaux revenus. En outre, les eaux des bassins seront fertilisées par les nutriments des poissons ensemencés et renforceront les productions agricoles, a-t-on expliqué. 

 

Une opération similaire a été lancée début août dernier. 31 bassins d'irrigation agricole, dont 25 à Oualhaça, ont été ensemencés par 17.500 alevins de carpes argentées. Les fellahs touchés avaient bénéficié, auparavant, d'une formation à la carte au niveau de l'EFTPA de Beni Saf. S'intégrant dans le cadre du programme ½ Aquapêche 2020 ", cette opération a été marquée, également, par l'ensemencement des retenues collinaires de Mekhaissia, dans la commune de Sidi Ben Adda (57.500 alevins), Oued Benjelloul à Oualhaça (40.000) et Châabet El Hamra et Oued Kemal à Ain Kihal (17.500).      Lakhdar B.

 

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