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قال وزير الفلاحة والتنمية الريفية شريف عماري، اليوم الإثنين، أن مصالحه تسعى إلى إنشاء وحدة لإنتاج حليب النوق وتوزيعها على ولايات الشمال، وتصديره إلى الخارج .

وشدد الوزير خلال زيارة قادته إلى ولاية ببرج باجي مختار في إطار افتتاح فعاليات المهرجان الوطني الـ 24 لعيد الجمل، على أهمية نظام المهنيين في القطاع وتوفير التغطية الصحية، وتوفير مياه الشرب.

وكشف الوزير أن الحكومة قدمت تسهيلات لتوفير التغطية البيطرية للفلاحين، وذلك من خلال توفير حافلات لنقل البياطرة إلى غاية مسكن الفلاحين للوقوف على حالة جمالهم وأغنامهم.

Le Président s’engage à mettre fin à la pénurie de lait dans six mois

Dimanche, 31 Janvier 2016 17:49

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ALGER - Le Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune a exhorté le gouvernement, lors du conseil des ministres qu'il a présidé samedi, à mettre en place une politique nationale de stockage des produits alimentaires et de traiter "définitivement" la question du manque de lait.

Affirmant que l'agriculture et l'industrie constituaient des piliers essentiels pour l'économie nationale, M. Tebboune a identifié deux "priorités" pour le secteur de l'agriculture, selon le communiqué du Conseil des ministres.

Il s'agit "du traitement définitif, dans un délai n'excédant pas six (06) mois, de la question du manque de lait, à travers la mise en œuvre d'une politique de modernisation et de partenariat".

Il s'agit aussi de mettre en place une politique nationale de stockage de produits alimentaires afin de pallier les problèmes de commercialisation.

A noter que les instructions de président Tebboune interviennent dans un contexte marqué par des perturbations enregistrées à plusieurs reprises sur le marché d’approvisionnement en sachet de lait subventionné.

La facture d'importation des produits alimentaires a atteint près de 6,2 milliards de dollars sur les neuf premiers mois de 2019.

M. Tebboune a tenu à souligner "l'impérative rupture avec les pratiques du passé en s'orientant vers de nouveaux modes de gestion du secteur adaptés aux besoins et spécificités de notre pays".

Abordant la question de l'importation des viandes, il a plaidé pour l'encouragement de la production locale afin de réduire la facture d'importation.

 

Accélérer la régularisation du foncier agricole

 

Il a également ordonné l'établissement d'un état des lieux du foncier agricole dans toutes les wilayas et l'accélération de la régularisation de la situation juridique des terrains.

Evoquant l'agriculture saharienne et des montagnes, le président de la République a appelé à l'encouragement des créneaux créateurs de richesses et la création d'un "Institut de l'Agriculture saharienne au Sud", mettant l'accent sur l'impératif de libérer le secteur de l'agriculture des entraves bureaucratiques.

Le plan sectoriel pour la période quinquennale 2020-2024, présenté au Conseil des ministres par le ministre de l'Agriculture, vise l'élaboration d’une politique agricole durable, la consolidation et la promotion des actions à destination des populations rurales ainsi que la conservation et la valorisation du patrimoine forestier.

Des mesures d’accompagnement sont, en outre, envisagées, particulièrement le renforcement du système de financement des activités stratégiques.

 

Une enveloppe supplémentaire de plus 200 milliards DA pour la filière lait

Mardi, 03 Novembre 2015 18:46

Les nouvelles mesures prises par le gouvernement pour relancer la filière lait devraient coûter plus de 200 milliards DA sur les cinq prochaines années, a indiqué mardi le ministre de l'Agriculture, du développement rural et de la pêche, Sid Ahmed Ferroukhi.

 

Environ 90% de cette enveloppe seront accordées en subvention pour la production du lait cru, sachant que le gouvernement a récemment décidé d'augmenter de deux (2) DA la prime octroyée aux éleveurs, qui passera donc de 12 DA/litre (en vigueur depuis 2008) à 14 DA depuis lundi 2 novembre en cours, a expliqué le ministre lors d'une conférence de presse.

 

"Un (1) dinar de plus coûte à l'Etat 9.000 milliards de centimes", a fait savoir le ministre pour évoquer l'incidence financière de ces subventions sur le Trésor public.

 

Outre ces subventions, les autorités publiques ont également décidé de consacrer près de 25 milliards DA à l'investissement dans les différents segments de la filière dont la production du fourrage et les crédits bonifiés lesquels seront accordés, pour la première fois, aux petits éleveurs des bovins laitiers, a expliqué M. Ferroukhi qui a réuni les représentants des éleveurs pour leur annoncer les nouvelles mesures.

 

"Notre ambition est grande: si nous parviendrons à concrétiser ces dispositions sur le terrain et à changer le modèle de développement de la filière, nous pourrons réduire considérablement le recours à l'importation de la poudre de lait d'ici à 2019", a estimé le ministre.

 

L'Algérie, où la consommation annuelle est de 130 litres/habitant,  a importé pour près de 2 milliards de dollars en lait en poudre et matières premières laitières pour une quantité de 396.000 tonnes en 2014.

Près de 50% des quantités de poudre de lait importée sont destinés à la fabrication des produits laitiers à prix libres (fromages, yaourt, lait infantile...).

 

"Notre objectif est d'arriver dans les cinq prochaines années à 0% d'utilisation de la poudre de lait importée pour la production des produits dérivés (aux prix libres) et d'augmenter la part du marché du lait cru estimée actuellement à 30%", a ajouté M. Ferroukhi.

 

Création d'une banque des petits agriculteurs

 

Pour encourager la production nationale, le gouvernement a pris d'autres mesures à court et moyen termes de manière à sécuriser les éleveurs contre la contrainte de l'alimentation qui représente 80% du coût de revient du litre de lait, et à encourager l'investissement privé dans cette filière.

 

Concernant l'accès des éleveurs à l'aliment, principale difficulté des petits éleveurs, le ministère de l'agriculture a donné instruction à l'Office algérien interprofessionnel des céréales (OAIC) d'organiser l'approvisionnement des éleveurs auprès des minoteries en matière de son (nekhala en arabe), qui est le résidu provenant de la trituration des blés (subventionnés par l'Etat).

 

Les professionnels de la filière pourront également contracter les crédits de campagne "R'fig" destinés, jusque là, à la céréaliculture, pour acheter leur alimentation en pleine saison, et ce, afin d'échapper aux marchés spéculatifs.

Des moyens de mécanisation seront également mis à la disposition des CCLS pour offrir une prestation de service au profit des producteurs n'ayant pas les moyens financiers pour acquérir les machines de production de fourrage.

Le ministre a annoncé, dans ce cadre, la création prochaine d'une banque destinée au financement des petits éleveurs et agriculteurs.

 

"Au départ, cette petite banque sera destinée aux éleveurs laitiers n'ayant pas les capacités d'acheter leur aliment, et ce, avant de la généraliser aux autres petits agriculteurs", a expliqué le ministre. Cet établissement financier devrait être opérationnel avant la fin de l'année en cours.

 

Le gouvernement compte aussi soutenir l'accès des éleveurs au foncier pour produire leur propre alimentation dans le cadre de la mise en valeur et la résorption de la jachère, encourager l'investissement public et privé dans la production, la transformation et le stockage de l'aliment de bétail et créer des fermes d'élevage intégrées.

 

M. Ferroukhi a révélé, dans ce sens, que la priorité sera donnée aux professionnels de la filière lait (laiteries, éleveurs et coopératives) pour l'ouverture du capital des fermes-pilotes au secteur privé et dont 25 sont spécialisées dans l'élevage.

"Nous devrons arriver à améliorer à la maîtrise de la qualité du lait afin d'intégrer la filière dans l'industrie agroalimentaire", a-t-il  insisté.

 

APS

 

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Industrie laitière
Kaskat Dairy veut produire la poudre de lait en Algérie

Jeudi, 17 Octobre 2015 15:23

La société polonaise Kaskat Dairy est à la recherche d’un partenaire soigneusement sélectionné, pour monter une entreprise de production de poudre de lait. Brahim Larachi,  Export Manager, affirme que cette entreprise est devenue le premier fournisseur de l’Algérie avec 1 000 à 1 200 tonnes de lait en poudre exportées vers l’Algérie sur les 200 000 tonnes importées chaque année par l’ONIL.

 

Cela fait quatre ans que la société Kaskat fournit le lait en poudre à travers quatre importateurs algériens, mais vu l’importance du marché national et sa forte demande en matière de lait, cette société polonaise veut investir en Algérie en créant une industrie laitière qui pourrait répondre aux besoins de ces clients sur tout le territoire national et suivre le rythme de croissance rapide de la demande mondiale.

 

Avec 20 ans d’expérience dans le domaine des exportations, cette société a chargé le responsable des affaires économiques au niveau de l’ambassade polonaise, de lui trouver un bon partenaire qui répond aux critères et exigences établies par l’entreprise-mère, surtout sur le plan hygiène et stérilisation, tout en respectant la règle gagnant-gagnant. La réalisation de cette installation doit répondre aux normes standards, comme il cela se fait dans l’union européenne et qui permet de produire du lait de qualité dans des boîtes ou de grands sachets de 25 kilos.

 

Même pour le mélange du lait, Kaskat est en bons termes avec les marchés spéciaux pour importer les matières premières (protéines et graisse), en Algérie pour préparer la poudre de lait sur place. Si cet investissement est réalisé, l’Algérie sera à l’abri des pénuries répétées en matière de lait, surtout que les prévisions de production des polonais, une fois l’usine mise en place, s’étale sur 100 000 tonnes par année.

 

D’ailleurs, Kaskat, selon son responsable export, ambitionne de vendre le lait en poudre à  l’office national interprofessionnel du lait (ONIL) et réduire ainsi la facture d’importation trop salée. Dans sa deuxième phase, l’entreprise polonaise envisage de lancer une autre nouvelle installation pour le mélange de poudre de lait, comme c’est le cas en Pologne où Kaskat a réussi son défi, en créant deux fabrications de compositions spécifiques avec des ingrédients laitiers ou végétales. Ces deux produits sont de marques : Grand Milk Gold et Platinium qui s’avèrent très prisées, surtout dans la pâtisserie et la boulangerie en raison de leurs formulations très flexibles.

 

A noter que Kaskat Dairy est une entreprise familiale, créée depuis 1990 en Pologne et compte actuellement un effectif de 80 personnes hautement qualifiées, réparties sur l’administration et la production. Cette entreprise est devenue le premier exportateur du lait en poudre en Union européenne grâce à son expérience sans faille dans tous les processus de fabrication, en développant constamment les meilleures techniques de fabrication et faire les changements efficaces à la qualité du produit qui lui permet de gagner ses clients et satisfaire leur demande en temps opportun.

 

Naima Allouche (L’Eco n°119 / du 16 au 30 septembre 2015)

 

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Filière lait: décentralisation prochaine de l'opération de paiement des primes de subvention

Jeudi, 15 Octobre 2015 16:18

L’opération de paiement des primes de subvention à la filière lait sera décentralisée au début d’année prochaine, a annoncé, jeudi à Oran, le directeur régional de l’Office national interprofessionnel du lait (ONIL).

 

Cette démarche a été prise par le ministère de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche pour alléger le mode de paiement et encourager les investisseurs de la filière lait, a souligné M. Derkaoui Benyoucef en marge de la célébration de la journée mondiale de l’alimentation à l’exploitation "Benalia Ali" d’élevage bovins située dans la commune de Sidi Chahmi.

 

Les procédures de paiement s’effectuent actuellement sur la base d'une convention entre les éleveurs et les collecteurs et les dossiers sont transmis à la direction générale de l’ONIL à Boufarik, qui les étudie et approuve le paiement dont se charge la direction vétérinaire au ministère de tutelle, a-t-on expliqué.

 

Le directeur régional de l’ONIL a indiqué que l’Etat verse une subvention à l’éleveur estimée à 12 DA et 5 DA au litre, en vue de développer la filière et réduire la facture d’importation du lait en poudre.

 

Pour sa part, le secrétaire général de la chambre d'agriculture de la wilaya d’Oran a souligné l’évolution de la filière d’élevage bovin et de production du lait, qui dispose de 21.000 têtes de vaches dont 10.000 tètes de vaches laitières produisant 40 millions de litres/an.

 

Un taux de 50 pour cent de la quantité produite a été collecté, faisant d'Oran wilaya pilote dans la collecte du lait au niveau national, a indiqué M. Zeddam Houari déclarant "nous £uvrons à collecter le maximum de la quantité produite et les exploiter dans les unités de transformation pour leur pasteurisation".

 

A l’occasion de la célébration de la journée mondiale de l’alimentation, 14 vétérinaires des secteurs public et privé ont été honorés en guise de reconnaissance aux efforts déployés lors de la campagne de vaccination vaches contre la fièvre aphteuse en 2014. 

 

APS 

 

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Les importations de lait ont baissé de près de 50% sur les 8 premiers mois 2015

dimanche 4 octobre 2015 16:39

La facture des importations de lait en poudre, crèmes de lait et matières grasses laitières, utilisées comme intrants dans la filière laitière, a atteint 770,26 millions de dollars sur les 8 premiers mois de 2015 contre 1,47 milliard usd à la même période de 2014 (-47,59%), a appris l'APS auprès des Douanes algériennes.

 

Les quantités importées ont également diminué à 258.913 tonnes contre 287.925 tonnes (-10,07%), selon le Centre national de l'informatique et des statistiques des douanes (Cnis).

 

Durant le mois d'août, seulement, les importation de ces mêmes produits ont chuté de près de 58% à 72,63 millions usd contre 172 millions usd le même mois en 2014.

 

Afin de rationaliser les importations de ce produits subventionné, les professionnels plaident pour le développement de la filière.

A cet effet, le ministère de l'Agriculture, du développement rural et de la pêche a engagé, depuis juillet dernier, des discussions avec les professionnels afin de trouver des solutions aux problèmes urgents et de définir ensemble une stratégie de consolidation de la filière, d'intégration de la production nationale de lait cru et de réduction des importations de la poudre de lait.

 

Dans le cadre de cette concertation, le ministère a pris des mesures à court terme. Il s'agit notamment de permettre aux éleveurs de s'approvisionner directement des minoteries en son, et ce, afin de réduire la tension sur les prix de l'alimentation.

Il s'est également engagé à assouplir le système de paiement des primes accordées par l'Etat dans le but d'encourager la production nationale.

 

En 2014, les importations des lait et matières du lait se sont chiffrées à 1,91 milliard usd (395.898 tonnes), rappelle-t-on.

 

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Engagement de discussions pour définir une "stratégie de consolidation" de la filière lait

Lundi, 28 Septembre 2015 18:16

Le ministère de l'Agriculture, du développement rural et de la pêche a engagé récemment des discussions avec les acteurs de la filière lait en vue de définir d'ici la fin de l'année une stratégie de développement de la production nationale et de réduction des importations de la poudre de lait, a-t-on appris dimanche auprès du ministère.

 

Après une série de réunions avec les professionnels pour débattre de la situation des éleveurs ayant subi les effets de la sècheresse, le ministère a désigné un groupe de travail devant encadrer les discussions entre les éleveurs, les transformateurs et experts laitiers, censés définir ensemble une stratégie de consolidation de la filière, d'intégration de la production nationale de lait cru et de réduction des importations de la poudre de lait.

 

"Nous nous sommes donnés échéance d'ici la fin de l'année en cours, on aura défini les éléments de cette stratégie dont l'objectif est de se retirer au fur et à mesure de l'importation de la poudre et d'améliorer la production nationale", a indiqué à l'APS, Chérif Omari cadre au ministère de l'Agriculture.

 

Pour ce faire, le ministère a ouvert un "débat serein et responsable" entre les professionnels et les intervenants dans la filière qui devraient se structurer et s'organiser davantage afin de construire "une interprofession solide" capable de défendre les intérêts de cette activité et être une source de propositions pour sa modernisation.

 

Dans le cadre de cette concertation, le ministre en charge du secteur, Sid Ahmed Ferroukhi, a pris des mesures à court terme en faveur des éleveurs ayant subi les effets de la sècheresse qui a sévi pendant les deux dernières années.

 

Il s'agit notamment de permettre aux éleveurs de s'approvisionner directement des minoteries en son, et ce, afin de réduire la tension sur les prix de l'alimentation. "Cette mesure est en application à travers toutes les wilayas, reste que les éleveurs doivent s'organiser en collectifs pour faciliter l'acquisition de cet aliment.", souligne M. Omari.

 

Le ministre s'est engagé aussi à assouplir le système de paiement des primes accordées par l'Etat dans le but d'encourager la production nationale, et ce, afin d'éviter les retards.

 

Concernant la revendication des éleveurs d'augmenter le prix de référence du lait cru céder aux transformateurs, des négociations ont commencé le 20 septembre entre les éleveurs et les laiteries autour d'un "prix acceptable" prenant en compte les conditions d'élevage, les coûts de production, la taille et la conduite de ces élevages.

 

La deuxième partie de ces pourparlers est prévue pour demain mardi. "On va confronter de manière objective les coûts de production pour essayer de prendre en considération les situations des différents élevages qui existent chez nous selon les systèmes d'élevage, les situations foncières, les régions, la disponibilité de l'aliment, de l'eau et du foncier", a indiqué M. Omari.

"J'espère que les deux parties vont converger vers un consensus autour d'un prix de référence acceptable des deux parties. Le ministère va essayer de garantir l'application de ce consensus", a-t-il ajouté, soulignant que la question du prix de référence "n'est qu'un élément parmi d'autres que les professionnels devraient débattre dans le cadre d'une approche participative".

 

Le ministre s'est engagé aussi à "accompagner les professionnels dans la mise en place d'autres éléments de consolidation de la filière, c'est-à-dire, trouver ensemble des solutions pour améliorer l'approvisionnement en fourrage vert, en intervenant au niveau technique, de la semence, l'accès au foncier, selon les formules existantes, la mécanisation, la formation et la vulgarisation", explique le même responsable.

APS

 

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Lait: éleveurs et transformateurs entameront dimanche les discussions sur l’avenir de la filière

Vendredi, 18 Septembre 2015 16:01

Après plusieurs réunions entamées depuis début août dernier, les éleveurs et les transformateurs vont entamer ce dimanche des discussions en vue de trouver un compromis sur la question du prix du lait cru et des solutions durables de pérennisation de la filière.

 

Ces rencontres ayant regroupé les éleveurs et les industriels en présence du ministre de l'Agriculture, du Développement rural et de la pêche, Sid Ahmed Ferroukhi, ont abouti à la mise en place, jeudi dernier, d'un groupe mixte (éleveurs et transformateurs) pour discuter des questions relevant de leurs relations et "surtout pour qu'ils nous proposent des solutions pour l'avenir de la filière", a indiqué à l'APS une source proche du ministère.

 

S'inscrivant dans le programme du gouvernement qui compte développer la production nationale et réduire le recours aux importations de la poudre de lait, le ministère a invité les principaux acteurs de la filière (éleveurs et transformateurs) au dialogue et à la concertation en vue de trouver des solutions durables à leurs problèmes et de proposer une nouvelle approche de développement.

 

Outre l'urgence d'arriver à un prix équilibré du litre de lait cru cédé aux transformateurs, principale revendication des éleveurs, les professionnels vont discuter aussi des contraintes liées à l'investissement, à l'alimentation, à la qualité du lait livré aux laiteries et à la décentralisation du système de soutien qu'accorde l'Etat à cette filière.

"Les professionnels doivent fédérer leurs efforts en vue de moderniser la filière à travers la valorisation des ressources en eau, la mise en valeur de terres (...). Tout le monde doit faire un effort et ne pas se concentrer uniquement sur le soutien de l'Etat", estime la même source.

 

Les pouvoirs publics se sont engagés à aider les éleveurs à développer la production fourragère, à décentraliser le système de soutien, le dispositif de soutien, étant long, attendent plusieurs mois pour percevoir leurs primes de production versées par l'Etat. Cela nécessite un dispositif de contrôle plus efficace sur le terrain.

Suite aux pertes essuyées par les éleveurs en raison de la hausse des coûts de production, le ministère de tutelle s'est engagé, à court terme, à mettre en place des mécanismes d'approvisionnement directs en aliment de bétail (son), des éleveurs laitiers auprès des minoteries.

 

A moyen terme, les nouvelles mesures prises par le secteur porteront sur l'examen des moyens d'optimiser le dispositif actuel de soutien, notamment la révision de sa nomenclature et mode opératoire et la promotion du crédit fédératif.

Il s'agit aussi de finaliser l'organisation et la structuration de la filière lait aux niveaux local, régional et national.

La sècheresse, qui a sévi ces trois dernières années, a réduit les fourrages, se traduisant par la hausse des prix de production du lait des élevages. En effet, les éleveurs estiment le coût de revient du litre de lait cru à 75 DA, alors que ce produit est cédé aux transformateur à 40 DA/litre.

APS

 

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