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Pêche maritique

Réouverture de la pêche du corail en fin d’année

Vendredi, 02 Octobre 2015 12:59

Le ministre de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, Sid Ahmed Ferroukhi, a annoncé jeudi à Oran la réouverture de la pêche du corail avant la fin de l’année en cours.

 

Dans une déclaration à la presse en marge de l’ouverture du 6ème Salon international de la pêche et de l’aquaculture, le ministre a indiqué que le décret relatif à ce genre d’activités a été publié au Journal officiel, signalant que deux groupes de plongeurs ont été formés.

 

Le ministère prépare tout ce qui se rapporte à la sécurité des plongeurs et la pêche du corail qui nécessite des professionnels avant de rouvrir cette activité en fin d’année, a noté M. Ferroukhi.

 

A une question sur l'investissement dans le secteur de la pêche, M. Ferroukhi a déclaré que les projets à accompagner à l'échelle locale et nationale ont été déterminés avec les professionnels, indiquant que 600 projets d'aquaculture en mer et continentale ont été désignés et plus de 5.000 projets d’investissement dans différents domaines de la pêche seront accompagnés durant les quatre prochaines années.

 

Concernant le programme d’aquaculture, il a cité plusieurs projets lancés à Tlemcen, Oran et Boumerdès.

Le ministère envisage de concrétiser plus de 50 projets dans les deux années à venir pour atteindre 100.000 tonnes de produits aquacoles.

 

Pour ce qui est de la coopération de l’Algérie avec la République de Corée, invitée d’honneur du 6ème Salon international de la pêche et de l’aquaculture (SIPA), M. Ferroukhi a affirmé que le partenariat algéro-coréen dans le domaine de l’aquaculture concernant la crevette a été une réussite, annonçant qu'une deuxième exploitation sera inaugurée vers la fin de l’année à Ouargla.

 

Ce salon, qui regroupe de nombreux partenaires et intervenants du secteur, constitue une occasion pour débattre de l'exploitation des potentialités humaines et naturelles pour diversifier l’économie nationale, a souligné le ministre.

 

Le SIPA, organisé par la Chambre algérienne de la pêche et de l’aquaculture sous l’égide du ministère de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, enregistre la participation de 140 professionnels d’Algérie et de l’étranger. APS

 

 

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Kamel Neghli, Chef du cabinet du ministère de l'agriculture et de la pêche 

"La flottille de thoniers doit être renforcée"

dimanche, 08 novembre 2015 10:29

Après avoir été lésée en 2010, l’Algérie continue son combat pour restaurer graduellement son quota historique et renforcer ses capacités de pêche afin de tirer pleinement profit de cette ressource génératrice de revenus à l’export. Le chargé du dossier du thon rouge et haut responsable au ministère de l’Agriculture, du développement rural et de la pêche, Kamel Neghli, revient dans cet entretien sur la complexité et les enjeux économiques de cette pêche très lucrative.

 

L’Eco : Comment l'Algérie avait-elle perdu son quota initial ?

 

Kamel Neghli : On l'a perdu en 2010 à Paris lors de la rencontre de l'ICAAT. Cela était dû au fait que notre représentation à cette réunion décisive n'était pas suffisante, puisque les cadres du secteur désignés pour représenter l’Algérie ont eu des difficultés à obtenir leurs visas. Malheureusement c'était une réunion clé parce qu’il était question de renégocier les quotas de pêche. Les absents ont toujours tort ! De l'autre côté, faut-il le rappeler, avant 2010, l'Algérie recourait aux armateurs étrangers pour pêcher son quota car l'armement national n'était pas alors complètement constitué. Je rappelle aussi qu’à partir de 2006, l’ICAAT a décidé  l'interdiction progressive du recours à l'affrètement de navires étrangers étant donné que les stocks du thon rouge étaient très réduits en Atlantique et en Méditerranée. Ce recours devait s’arrêter quatre ans plus tard. L'Algérie a commencé à aider les opérateurs à acquérir des thoniers et bateaux de pêche en 2005 dans le cadre du plan de relance économique et les premiers navires commençaient à arriver sur le marché vers 2008.

Donc, en notre absence à la réunion de Paris et l'arrivée de nouveaux entrants qui exerçaient la pression au niveau de cette organisation, une partie importante de notre quota était répartie entre ces nouveaux pays. Depuis, l’Algérie a développé un plaidoyer pour revoir les règles de l'ICAAT. Il y a plusieurs pays qui nous ont rejoints sur cette direction car ils reconnaissent que ces règles ne sont pas compatibles avec le fonctionnement moderne de cette prestigieuse organisation. Depuis, il fallait reprendre tout le travail dès le début et résoudre toutes les problématiques qui nous ont amenés à ce qu'on soit lésé par cette organisation. Il s’agira notamment d’augmenter les capacités de pêche et de faire une contribution scientifique au niveau de cette commission.

Sur le plan diplomatique, nous avons mis le paquet et sur le plan juridique, nous en avons fait notre plan de bataille. L’ICAAT est en train, d’ailleurs, de revoir ses textes de base pour la conservation des thonidés de l'Atlantique afin que cette histoire ne se reproduise plus aussi bien pour l'Algérie que pour d'autres pays. Nous considérons que c'est grave que des intérêts d'Etat soient touchés sans le consentement du pays considéré. Et c'est tout le monde qui reconnaît qu'il y a une grande faille dans le mode de fonctionnement de cette organisation.

 

Comment s'est déroulée la dernière campagne de pêche au thon rouge (mai-juin 2015) ?

 

A la faveur des efforts que nous avons faits depuis 2010, l'Algérie a commencé à capturer son quota en 2012. Avec deux navires seulement, nous avons pêché la moitié de cette quote-part. En 2013,  nous avons capturé la totalité de notre quota avec quatre navires. En 2014, avec la reconnaissance par l'ICAAT du tort causé à l'Algérie et l'engagement implicite de cette organisation à restituer notre quota historique, la campagne a été réalisée par huit navires. En 2015, le quota de l’Algérie a été augmenté de 130 tonnes. Pour revenir à cette campagne, je ne vous cache pas qu'on a eu beaucoup de difficultés à pêcher notre quota étant plus grand (370 tonnes).Il faut aussi reconnaître que les armements, en termes d'équipements, ne sont pas pleinement opérationnels. C'est une pêche très difficile qui est à la pointe de la technique de pêche. Donc, on a eu des difficultés que ce soit en termes de préparation ou de maîtrise de la technique. Aussi, les armateurs n'ont pas profité des conditions climatiques favorables ayant prévalu au début de la campagne avant que celles-ci deviennent exécrables à la fin. C'est pour cela que nous ne sommes pas tout à fait satisfaits par rapport au déroulement de la campagne. Nous aurions souhaité remplir nos obligations avec sérénité d'autant plus que le quota va augmenter davantage. On doit améliorer notre prestation.

 

Le secteur compte assainir les listes des armateurs et de la flottille nationale destinée à cette pêche. Quel est l’objectif de cette opération ? 

Cette année, on a fait intervenir 12 navires qui se sont organisés en trois groupes. Six d’entre eux sont de vrais thoniers de première catégorie (des navires de pas moins de 30 mètres), les autres sont des thoniers de deuxième catégorie (polyvalents), c'est-à-dire, ils peuvent pêcher aussi bien la sardine, la bonite que le thon. Il y a aussi une condition : avoir un équipage en mesure de pratiquer cette pêche. Or, notre  équipage est en dessous de la moyenne requise. Donc, cela nécessite un renforcement de la flottille. Le ministère va donner la possibilité aux détenteurs de navires de deuxième catégorie de changer leur armement et de déclasser leurs navires en sardiniers et acquérir un nouvel armement de taille suffisante et imposante (+ de 30mètres).

Les augmentations prévues (jusqu’à 2017) du quota de l’Algérie  impose le renforcement de la flottille de thoniers de première catégorie afin d'être à l'aise pour capturer la totalité de quote-part. Il faut que vous sachiez qu’on a 17 thoniers inscrits à l'ICAAT, mais seulement 12 participent à la campagne dont six de première catégorie. Comment va s’effectuer le renouvellement de la flottille destinée à cette pêche lucrative ?  Nous allons encourager l'acquisition et le renouvellement de navires de plus de 30 mètres. Mais cela n'est pas suffisant. Nous allons ouvrir un registre d'inscription de demandes et nous y répondrons  selon les besoins et selon le principe premier arrivé, premier servi. De cette façon, on va occuper les places des thoniers qui n'ont jamais exprimé leur intérêt de participer à la campagne de pêche au thon rouge.

 

Peut-on connaître les enjeux de cette pêche pour l'Algérie ?

 

C'est une pêcherie très rémunératrice pour l'économie nationale. Le thon rouge est un poisson qui a une très haute valeur marchande à l'international. Ces opérations de pêche donnent lieu à des exportations de poissons vivants générant des recettes en devises sans compter les redevances versées au Trésor public qui pourraient être révisées à la hausse. Cette année, la capture a rapporté à l’Algérie 3,7 millions d'euros et 10 millions DA de redevances pour le trésor. Autre enjeu, c’est d’essayer d'intégrer davantage cette filière pour capter plus de valeur ajoutée à l'économie nationale et créer plus d'emplois. 

 

Quels sont les futurs défis de l'Algérie en matière de pêche au thon rouge ?

 

Poursuivre les efforts pour recouvrir notre quota historique (qui est de 5% du Total de captures admissible), être irréprochables à tous regards lors du déroulement de la campagne. Nous devons respecter les règles d’exercice de cette pêche et capturer chaque année la totalité du quota attribué. L’Algérie doit aussi marquer sa présence aux réunions scientifiques, renforcer son armement et améliorer la performance de son équipage.

 

Fatma Hamouche (L’Eco n°121 / du 16 au 31 octobre 2015)

 

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La préservation des stocks halieutiques, pilier de la stratégie nationale du secteur

Jeudi, 01 Octobre 2015 18:49

La préservation des stocks halieutiques est "un pilier fondamental" de la stratégie nationale de développement du secteur, a déclaré jeudi à Oran le ministre de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, Sid-Ahmed Ferroukhi.

 

"La préservation des stocks halieutiques a pour but de construire un modèle durable, diversifié et efficace sur le plan économique", a-t-il précisé au forum du groupe de presse "Ouest-Tribune" tenu en marge de la 6ème édition du Salon international de la pêche et de l'aquaculture (SIPA).

 

La stratégie nationale dans ce domaine, qui est portée par le Plan Aquapêche, est également axée sur le développement de l'aquaculture marine, a indiqué le ministre en insistant sur la nécessité de "maintenir les équilibres entre les ressources, les investissements et la demande".

 

"Préserver les stocks halieutiques revient à garder un niveau de pêche qui puisse répondre à la demande croissante des consommateurs, tout en permettant aux professionnels de maintenir et rentabiliser leurs activités et investissements, avec même l'espoir que ces activités soient reprises par leurs enfants", a expliqué M. Ferroukhi. Le modèle en élaboration vise aussi à "favoriser l'insertion de nombreux jeunes dans les activités de la pêche en plus des nombreux emplois déjà créés à la faveur de la dynamique insufflée dans le cadre de la relance économique", a-t-il souligné.

 

Mettant encore l'accent sur l'intérêt de la pérennisation des ressources par le développement de l'aquaculture, le ministre a fait observer "qu'on exploite aujourd'hui 9 millions d'hectares en espace potentiel, duquel la quantité pêchée varie entre 100.000 et 120.000 Tonnes".

 

"Mais si on prend 10.000 ha seulement de ces 9 millions et qu'on y installe l'aquaculture marine, comme à Aïn El-Turck, Kristel (Oran), Honaine (Tlemcen) et autres localités côtières, la production peut atteindre 80.000 tonnes, soit presque l'équivalent de celle de la pêche", a fait valoir M. Ferroukhi.

 

"Tous les spécialistes s'accordent à prévenir qu'une surexploitation des ressources halieutiques mènerait inéluctablement vers l'effondrement des stocks au bout de trois ou quatre années", a-t-il ajouté, citant à ce titre les cas de certains pays ayant subi l'effondrement des stocks de nombreuses espèces de poisson pour n'avoir pas tenu compte des paramètres considérés.

 

Le ministre a en outre évoqué une série de mesures allant dans le sens de la promotion qualitative, comme la modernisation des infrastructures, l'aménagement des récifs et le partenariat dans le cadre de la coopération internationale.

APS

 

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Lancement d'une étude d'identification de sites d'implantation de récifs artificiels

Jeudi, 03 Septembre 2015 17:10

Une étude scientifique est en cours d'élaboration pour identifier des sites d'implantation de récifs artificiels, une première dans le domaine de la pêche en Algérie, et qui devrait contribuer à la lutte contre la pêche illicite et augmenter la production halieutique, a-t-on appris jeudi auprès d'un responsable de ce secteur.

 

"Il n'y a pas de raison pour qu'on n'opte pas pour cet élément (récifs artificiels ndlr) d'aménagement et de gestion de l'effort de pêche aussi utilisé et efficace", a affirmé à l'APS, Kamel Negheli, responsable au ministère de l'Agriculture, du développement rural et de la pêche en marge d'un séminaire sur la gestion de la pêche artisanale.

Il a fait savoir qu'une étude scientifique menée par le Centre national de recherche et de développement de la pêche et de l'aquaculture (CNRDPA) est en cours en vue de déterminer le nombre de sites potentiels où seront implantés ces récifs ainsi que leurs caractéristiques.

 

Cette étude sera suivie d'un "protocole d'intervention" pour la réalisation et l'immersion de ces récifs et un autre pour le suivi scientifique des effets de ces abris de pêche ainsi que le cadre juridique permettant la réalisation de ce genre de structures.

En plus du rôle de protection du lieu marin du phénomène de la surpêche exercée par le chalutage, les récifs artificiels sont de véritables structures immergées pouvant constituer un habitat pour des espèces halieutiques et produire de la biomasse.

Un premier récif artificiel pilote a été réalisé au niveau de la côte oranaise par l'association écologique marine "Barbarous" en collaboration avec l'université d'Oran, le secteur de la pêche et d'autres acteurs.

Un mois après l'immersion de ce récif, constitué de 68 modules en béton, le nombre d'espèces s'est multiplié par cinq, selon cette association.

 

L'implantation des récifs artificiels notamment dans les zones protégées est perçue comme l'une des mesures pratiques de la gestion de la pêche artisanale qui représente 61% de la flottille nationale.

 

Le séminaire a vu la participation de représentants de l'Agence japonaise de coopération internationale (JICA) qui ont présenté des mesures pratiques pour la gestion de la pêche artisanale et les possibilités d'assistance aux responsables algériens.

Selon Sugiyama Shunji, expert à cette agence, la lutte contre la pêche illicite exige une approche globale. "Bien que les récifs artificiels puissent être une mesure efficace pour contrer la pêche illégale, ils ne seront pas toutefois une solution miracle", a-t-il dit.

"Nous avons fait appel aux japonais pour nous aider avec leur expertise à réaliser les axes relatifs à la réglementation, aux sites d'implantation des récifs artificiels", a souligné M. Negheli.  APS

 

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