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Forêts et développement rural

L'investissement dans les ressources forestières, thème de la journée nationale de l'arbre

Samedi, 17 Octobre 2015 14:48

Le ministère de l'Agriculture, du développement rural et de la pêche, célébrera le 25 octobre la journée nationale de l'arbre, sous le thème "L'arbre: l'investissement de l'avenir", avec au programme plusieurs actions de sensibilisation à travers tout le territoire national.

 

Le coup d'envoi de cette opération qui sera donné à partir de la wilaya de Sidi Belabbes, comportera plusieurs activités, notamment des conférences, des rencontres, des expositions et des portes ouvertes sur des thèmes en relation avec la foret et la nécessité de préserver l'arbre en tant que ressource naturelle importante.

 

Selon le directeur de la communication du ministère de l'agriculture, Berchiche Djamel, "les activités programmées visent à informer l'opinion publique de l'importance de l'arbre et du système écologique forestier pour le développement économique du pays ainsi que son bienfait au plan socio-environnemental".

 

Une campagne de sensibilisation durant 15 jours sera organisée à travers toutes les wilayas du pays à partir du 24 octobre en cours avec la participation de la société civile, des scouts musulmans algériens (SMA), des medias, des établissements scolaires et des centres de formation.

 

Dans ce cadre, plusieurs activités éducatives, culturelles et sportives ainsi que des opérations de reboisement, des visites aux ateliers de reboisement et aux parcs et réserves nationaux, seront également organisées, selon la même source.

 

Par ailleurs, le ministère de l'Agriculture a appelé les organisations de la société civile à lancer les activités visant l'élargissement des opérations de sensibilisation en direction des citoyens pour les encourager à s'intégrer dans la préservation de l'arbre, de la nature et de l'environnement.

 

Selon les chiffres fournis par le ministère, la superficie forestière de l'Algérie est estimée en 2015 à 4,2 millions d'hectares auxquels s'ajoutent 600.000 ha à intégrer par la direction des forêts grâce aux efforts de reboisement engagés depuis 1962.

 

Le plan national de reboisement adopté par le conseil du gouvernement en 1999, a été mis en application en 2000.

 

Le plan prévoit l'élargissement des superficies reboisées, la protection des barrages, la protection de la faune des régions forestières.

 

Plus de 760 000 ha ont été reboisés dans le cadre de ce plan jusqu'à 2015, soit 65 % du programme qui s'étale jusqu'en 2020.

 

APS

 

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Le Parc national de Taza (Jijel), un des plus riches viviers de plantes de bord de mer

Le Parc national de Taza (PNT), dans la wilaya de Jijel, constitue un important vivier de plantes de bord de mer qui ont pu y croître et s’y régénérer, loin des  perturbations maritimes, même si la Méditerranée n’est qu’à quelques encablures.

 

Selon un guide élaboré par le PNT et consacré aux  richesses nationales de ce parc, ces plantes qui présentent de nombreuses particularités par rapport au milieu dans lequel elles évoluent, sont souvent des espèces peu communes, voire rares et très vulnérables, ce qui commande leur protection.

 

Dans cette optique de préservation, le parc de Taza, l’un des trois parcs nationaux côtiers du pays, a entrepris une étude exhaustive des plantes de bord de mer dans le cadre du projet MedPan Sud pour le classement de sa zone marine, rappellent les responsables de cet espace environnemental.

 

Le guide, illustré de photographies, rappelle d’emblée que sous l’appellation de "littoral" se cachent des milieux très divers, chacun avec ses spécificités.

 

Ce littoral qui se compose de divers habitats et de refuges à de nombreuses espèces, dispose de deux (2) types de milieux : rocheux et sablonneux sur 32 km de côtes. Les végétaux de bord de mer sont en butte à de nombreux facteur, parmi lesquels il y a lieu de citer, la salinité propre au milieu marin, le vent et les embruns, la pauvreté des éléments nutritifs, la sur-fréquentation ou pression anthropique (humaine) notamment pendant la saison estivale et, enfin, l’ensablement régulier (cas des dunes mobiles), a-t-on précisé.

 

Ces conditions écologiques plutôt rudes du milieu maritime (vent constant, milieu très salé, pauvreté du substratà) ont un impact sur la sélection des espèces végétales qui s’y trouvent, avec comme conséquence, soit la disparition, soit l’adaptation.

 

Parmi les espèces répertoriées, l’on citera l’Astérisque maritime qui est une plante vivace, rugueuse, à poils écartés, à base lignifiée, souvent avec de nombreux rameux, semblable à un arbrisseau. Les feuilles ovales ou oblongues, parfois spatulées présentent des fleurs jaunes. L’astérisque maritime est considéré comme une espèce ornementale, précisent les botanistes.

 

Se présentant comme plante halophile (qui s’accommode en milieu à forte concentration saline, ndlr), la crithme (ou fenouil marin), très courant sur les côtes de la corniche jijelienne, se fixe entre les rochers, les fissures de falaises ou les écueils de plage. Cette plante est utilisée comme condiment, le plus souvent préparée au vinaigre blanc, comme les cornichons. Ses racines qui atteignent parfois plus d’un (1) mètre lui ont donné le qualificatif de plante rupicole par excellence.

 

Autre hôte des rochers et du milieu marin, le myrte commun fait figure de véritable "plante phénix" qui, lorsqu’elle est coupée à ras ou après un incendie, ressuscite rapidement sous forme de nombreux rejets. On trouve le myrte, très fréquent dans les maquis, aux cotés du lentisque et de l’olivier sauvage.

 

Toutes les parties de cette plante (feuilles, fleurs, fruits), aux vertus médicinales avérées, sont utilisées comme remède populaire contre les maladies des organes respiratoires et des voies urinaire, contre l’hypertension artérielle, la diarrhée et les hémorroïdes.

 

L’un des sujets botaniques les plus spectaculaires du littoral, le lis maritime, est une magnifique plante bulbeuse poussant directement dans le sable, avec des fleurs blanches, très grandes et exhalant une odeur agréable. Le lis maritime s’est malheureusement très raréfié en raison des cueillettes excessives, affirment les responsables du Parc de Taza, précisant que le bulbe et les feuilles contiennent une quarantaine d’alcaloïdes ayant des effets purgatifs, insecticides et fongicides.

 

La liste établie par le PNT ne s’arrête pas là : de nombreuses autres variétés de plantes existent en abondance dans ce territoire, dominé à la fois par la verdure pérenne des forêts, d’un côté, et la grande bleue, juste en face, le long d’un itinéraire appelé "corniche jijelienne".

 

L’on estime que le meilleur moyen de protéger ce milieu riche en biodiversité (faune et flore remarquables) est d’adopter une attitude citoyenne vis-à-vis de ces milieux hautement fragiles.

 

APS 
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Les wilaya à vocation agricole bénéficieront davantage de logements ruraux durant le prochain quinquennat

Un intérêt particulier sera accordé durant le prochain quinquennat au logement de type rural au niveau des wilaya à vocation agricole, a affirmé lundi à Aïn Defla le ministre de l’habitat, de l’urbanisme et de la ville, Abdelmajid Tebboune.

 

M. Tebboune, qui présidait une réunion de travail avec les cadres locaux de son secteur a indiqué que des wilaya à vocation agricole telles Aïn Defla, Chlef Annaba, Souk Ahras, Saïda, Sidi Belabess et Mascara bénéficieront d’un programme spécial en matière de logement rural au regard de l’engouement  suscité par ce type de logement.

 

"Il est indéniable que les facilités accordées en matière de réalisation de logements ruraux font que le citoyen se dirige davantage vers ce type de logement que celui de type social", a précisé le ministre, réitérant la volonté de l’Etat de garantir un logement décent à chaque citoyen.

 

Dans ce sillage, le ministre a fait état de l’octroi d’un programme supplémentaire de 3.000 logements ruraux au profit de Aïn Defla durant les jours à venir, faisant remarquer que ce chiffre s’ajoutera aux 24.000 logements ruraux dont a déjà bénéficié la wilaya au titre du quinquennat 2010-2014.

 

Il a mis l’accent sur le fait que la chute des cours du pétrole ne doit pas conduire à l’ "inertie" ou à l’absence de l’esprit d’initiative et d’imagination, affirmant qu’à l’instar des secteurs de la santé et de la solidarité nationale, cet état de fait ne peut influer sur le secteur de l’habitat.

 

"La chute des cours du pétrole doit surtout inciter à rationaliser les dépenses et à combattre le gaspillage, des comportements qui, en réalité, doivent être de mise même avec un baril  à plus de 100 dollars" a observé M. Tebboune.

 

Il a, en guise d’illustration des efforts déployés en matière de rationalisation des dépenses, fait état d’une baisse de l’ordre de 40% du volume d’importation des matières premières entrant dans le domaine de la construction de logements.

 

Après avoir suivi un exposé relatif à son secteur au niveau local, le ministre a procédé à la pose de la première pierre du projet de réalisation de 800 logements en location-vente dans la commune d’El Attaf.

 

Au niveau du chef-lieu de wilaya, M.Tebboune a procédé à l’inauguration du nouveau siège de l’office de gestion et de promotion immobilière (OPGI) avant de suivre un exposé sur le plan d’occupation des sols (POS) au niveau du nouveau pôle urbain de Aïn Defla.

َAPS

 

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Djelfa : lâcher d’oiseaux phasianus à la forêt Moudjbara

Un lâcher d’oiseaux de type phasianus a été effectué, récemment, au niveau de la forêt de Moudjbara, à une dizaine de km au sud de Djelfa, dans le cadre de la protection de la vie sauvage et de la multiplication de cette espèce, au sein de cet espace naturel, a-t-on appris, jeudi, des responsables de la réserve de chasse.

 

L’opération, inscrite au titre du renforcement de la biodiversité et de l’intégration de nouvelles espèces dans l’écosystème de la région, a englobé un lâcher de 25 paires (mâle et femelle), soit 50 oiseaux.

Le phasianus ou le faisan est originaire d’Asie. Il vit, généralement, dans des régions boisées, se nourrissant de graines, de feuilles et de larves. Il atteint une longueur comprise entre 50 à 90 cm.

 

L’opération, très bien accueillie, par les amoureux de l’espace forestier et des protecteurs de la vie sauvage, vise à la préservation de cette espèce d’oiseaux, qui s’adapte facilement au climat de la région, caractérisée par la disponibilité de points d’eau et d’une large superficie forestière, intégrée dans le périmètre du barrage vert.

La forêt de Moudjbara est un espace naturel qui fait office de bouclier contre l’avancée du désert, une tache qu’elle partage avec les forêts Sin Elba - Est et Sin Elba Ouest.

 

Louant cette initiative, certains ont émis le vœu de la voir s’élargir à d’autres espèces d’oiseaux, voire même des animaux, à l’exemple des lièvres, connus pour être une espèce très adaptée au climat de la région, au même titre que d’autres espèces animales qu’on trouve dans les maquis de la région et de ses forêts.

 

Selon les chargés de la réserve de chasse de la wilaya, dont le siège est situé à Ain Maàbed (à 20 km au nord de Djelfa), les lièvres n’ont pas besoin d’une opération de lâcher pour assurer leur multiplication, car ils existent déjà en nombre suffisant dans la région, mais ils font l’objet d’une chasse anarchique, qui est "combattue jour et nuit par les agents des forêts, en vue de la préservation de cette espèce".

 

APS 
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Takouk Abdelmadjid, S.G de la Fédération des travailleurs des forêts : «L’administration n’a ni politique ni stratégie»

28.08.2015 20:50

Le secétaire général de la puissante Fédération des travailleurs des forêts, de la nature et du développement rural (FNTFNDR-UGTA). Photo : M. Elias

Entretien réalisé par Mouloud Elias

 

Et faire le point sur un certain nombre de contraintes auxquelles les forestiers font face dans l’exercice de leurs missions de protection du patrimoine national forestier soumis, depuis quelques années, à une véritable entreprise de «destruction massive»

Comme il n’a pas manqué également, avec le franc parler qui l’a toujours caractérisé, de nous éclairer sur certaines zones d’ombre entourant la survenue en série de certaines «mises à feu» dont l’origine humaine n’est plus à démontrer.

 

Tout d’abord, où en est actuellement votre fédération avec les revendications socioprofessionnels du corps des forestiers ?

Premièrement, à travers ce regroupement régional de solidarité et de recueillement à Sidi Bel-Abbès, nous voulions par attirer l’attention des hautes autorités de ce pays sur le fait que le secteur des forêts, dans sa globalité, fonctionne dans des conditions très difficiles. Si nous avons perdu ce forestier et d’autres avant lui, c’est parce que nous ne disposons par des équipements spécifiques nécessaires pour intervenir dans les incendies. Nous sommes 6.000 forestiers pour préserver 4 millions d’hectares à travers le Nord de l’Algérie. Nous lançons un message pressant aux autorités de ce pays pour qu’elles accordent de l’importance à ce secteur stratégique à la faveur de son renforcement au double plan humain et matériel. Le secteur est en train de se débattre dans des problèmes d’ordre organisationnel, matériel, infrastructurel etc. Donc, il y a un déficit à tous les niveaux.

 

Comment expliquez-vous cette lourdeur des autorités compétentes à répondre à vos attentes ?

Nous attendons une décision politique. Mais, tout compte fait, est ce qu’il y a une véritable volonté politique à préserver ce patrimoine ? Il faut dire qu’aujourd’hui, on fait face à différents types d’agressions contre ce patrimoine : les coupes abusives, les défrichements, les braconnages, les mises à feu. Continuellement, nous vivons les affres de la destruction effrénée du patrimoine. Donc, nous profitons de cette occasion pour interpeller les premiers responsables de ce pays sur la nécessité d’accorder de l’importance à ce secteur qui joue un rôle prépondérant -tant sur le plan de l’équilibre écologique, de la création d’emplois que de la préservation de la nature.  

 

Mais, quand même, il y a beaucoup de zones d’ombres entourant la survenue de certains incendies en Algérie. Personne n’arrive à expliquer cette série noire de départs de feu ?

Dans la globalité des sinistres déclarés, la cause est humaine. J’ai précisé qu’il s’agit de mises à feu. Je ne peux pas pointer du doigt telle ou telle partie. Il s’agit d’incendies, des mises à feu, voilà tout !

 

Mais des mises à feu à caractère criminel ?

Bien sûr, toute mise à feu a un caractère criminel. La chose est évidente. Ce phénomène n’est pas spécifique à la wilaya de Sidi Bel-Abbès. Chaque été, nous enregistrons des dégâts très importants et, derrière tous les incendies et les mises à feu, il y a le facteur humain. Dans le cadre de l’extension de l’agriculture, il y a également certains citoyens de la population rurale qui font de l’agriculture au détriment de la couverture végétale. Donc, il y a plusieurs facteurs qui convergent vers la cause humaine.

Le regroupement de Sidi Bel-Abbès n’aurait pas été autorisé par l’administration des forêts avant qu’il le soit directement par le ministre de l’Agriculture. Ne s’agit-il pas là d’un désaveu cinglant de l’actuel DG des forêts ?

 

Le secteur connaît beaucoup de défaillances et une dégradation vertigineuse à tous les niveaux, y compris à celui de la direction générale. La situation est devenue et chaotique : manque d’organisation, manque de moyens, manque d’infrastructures, absence de stratégie etc. Parce que l’administration des forêts n’a ni politique ni stratégie, ni perspectives. Effectivement, nous pointons du doigt les responsables au niveau de la DGF. Ça ne peut plus continuer comme ça.

Il semble que le ministre de l’Agriculture soit résolu à mettre le holà à cette situation…

 

Son attention a été attirée à plusieurs reprises et l’espoir est permis avec ce ministre qui connait bien le secteur et les problèmes qui sont posés. Nous restons très optimistes.

M.E

 

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