top of page

Invité de la rédaction de la chaine 3 de la Radio Algérienne,

le sous-directeur des services vétérinaires au ministère de l'Agriculture, du Développement rural et de la Pêche.​

Invité de la rédaction Mardi, le 22.09.2015

Ecoutez l'interview depuis sa source: Cliquez ici

Santé animale : Les vétérinaires en quête de l’Ordre

Le 16.09.15 | 10h00

Pour sa dixième édition, l’Espace vétérinaire algérien s’est tenu à Oran (Les pins d’Or) entre le 13 et 15 septembre. La rencontre qui a pour but de débattre de problématiques scientifiques autour de la santé animale déborde parfois pour concerner  des questions politiques liées à l’organisation de la corporation.

 

C’est le cas de la démarche actuelle pour l’installation d’un Conseil de l’ordre et l’élaboration d’une charte d’éthique et de déontologie du vétérinaire. Cette initiative impliquant autant les praticiens que les fonctionnaires n’est pas inédite et des textes ont déjà été rédigés dans le passé, sans que les efforts ne soient récompensés par la promulgation d’un décret. Ancien directeur des services vétérinaires (DSV) et représentant actuel pour l’Afrique du Nord de l’Organisation internationale de la santé animale (OIE), Rachid Bouguedour a expliqué l’échec par le fait que «dans l’exposé des motifs, le ministre en poste à l’époque a été presque insulté».

 

Pour lui, intervenant à l’ouverture des travaux, la critique va aussi à l’adresse des animateurs qui travaillent pour la mise en place du Conseil et qui, selon lui, ne doivent pas se présenter aux élections afin de laisser la place aux autres par souci de transparence. Le ministre actuel, Ferroukhi, semble être favorable à la promulgation d’un décret dans ce sens et c’est ce que rappelle M. Boughanem, qui a parlé de réelle nécessité d’organiser la corporation. Le représentant du ministre de l’agriculture a évoqué la mise en place d’une cellule de réflexion, un groupe officiel formé par 18 vétérinaires, praticiens privés et fonctionnaires chargés d’élaborer un code de déontologie de l’exercice de la médecine vétérinaire et d’œuvrer à mettre en place un Conseil de l’ordre. Le projet va être présenté au gouvernement en 2016.

 

La même année, des assises sont prévues devant sortir avec une feuille de route. Un groupe de travail chargé d’organiser cette rencontre de concertation a déjà été installé. «Nous ne pouvons pas élaborer des stratégies de lutte contre les maladies si on n’a pas l’information et, vu sous cet angle, le Conseil va jouer un rôle important car vous (les praticiens privés) êtes nos yeux sur le terrain», a indiqué Karim Boughalem précisant plus loin que «c’est le praticien privé qui donne l’alerte en premier».

Selon ce même responsable, l’Etat consacre un milliard de DA par an réparti entre le financement  du mandat sanitaire, le règlement des indemnisations et l’acquisition de matériel. L’idée d’un Conseil de l’ordre ne fait pourtant pas l’unanimité au sein de la corporation et Zoheir Seffih, l’un des plus anciens praticiens privés, compte faire entendre sa voix lors de ces assises pour proposer en priorité la discussion autour du mandat sanitaire (voir entretien ci-dessous) qu’il juge dans sa forme actuelle inadapté aux réalités du terrain.


 

El Watan - Djamel Benachour
 
 
Pour lire l'article depuis sa source Cliquez ici
 

Cheptel : aucun cas de fièvre aphteuse déclaré en Algérie

Dimanche, 13 Septembre 2015 16:46

Le directeur des services vétérinaires auprès du ministère de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, Karim Boughalem a affirmé, dimanche à Oran, qu’aucun cas de fièvre aphteuse n’est décelé au milieu du cheptel en Algérie.

 

"Aucun cas de fièvre aphteuse n’est décelé actuellement en milieu du cheptel en Algérie. Nous n’avons enregistré à ce jour aucun symptôme chez le bétail contrôlé", a-t-il assuré, en marge de l’ouverture de la manifestation "espace vétérinaire algérien" à Ain Turck (Oran).

 

M. Boughalem a mis en exergue les moyens humains et matériels importants mobilisés sur le terrain pour la prévention de ce virus transmissible au sein du cheptel, rassurant qu’"aucun cas de fièvre aphteuse n’a été relevé dans le pays depuis plus de quatre mois".

 

"Grace aux mesures prises par le ministère de tutelle, nous avons réussi à circonscrire l’épizotie de la fièvre aphteuse affectant le bétail en 2014", a-t-il souligné, rappelant que les derniers cas ont été enregistrés aux mois de mars et avril derniers, dont certains dans la wilaya d’El Bayadh.

 

Le même responsable a indiqué que l’opération de contrôle du cheptel et sa vaccination contre cette zoonose se poursuit avec la mobilisation de tous les moyens nationaux dont 2.000 vétérinaires relevant du secteur public et plus de 7.500 autres privés.

L’opération se poursuit à travers la vaccination contre différentes maladies qui touchent le bétail, à l’instar de la clavelée, a-t-il ajouté, affirmant qu’en dépit de la stabilité de la situation en milieu du bétail, il est impératif de redoubler de vigilance et d'intensifier le contrôle.

 

En prévision de l’Aid El Adha, des opérations de vaccination contre la clavelée ont été lancées touchant, à ce jour, plus de 16 millions de têtes ovines sur un total de 25 millions de têtes en Algérie, a encore signalé M. Boughalem soulignant que la campagne de l’Aïd sans kyste hydatique a été lancée en plus de l’intensification des actions de contrôle dans les zones de pacage surtout dans les régions steppiques.

 

S’agissant de la situation des marchés du bétail en prévision de l'Aïd El Adha, il a rassuré de la disponibilité des têtes ovines cette année et de la stabilité de leur prix.

 

Des équipes mobiles de vétérinaires ont été constituées pour le contrôle du bétail au niveau des marchés avec la programmation de l’ouverture des abattoirs les jours de l’Aïd et de permanences au niveau de toutes les communes du pays pour l’accueil des citoyens, a indiqué le directeur des services vétérinaires auprès du ministère de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche.

APS

 

Lire l'article depuis sa source :  Cliquez ici

Assises nationales sur la médecine vétérinaire en 2016

Dimanche, 13 Septembre 2015 17:09

Un programme de développement et d’intégration de l’aquaculture dans les activités agricoles sera lancé dans la wilaya de Tamanrasset, au titre d’une convention-cadre signée avec certains organismes, a-t-on appris dimanche auprès de la direction locale des services agricoles (DSA).

 

Signée par le secteur agricole et le centre universitaire Hadj Moussa Akhamoukh de Tamanrasset, le centre national de recherches et de développement de la pèche et de l’aquaculture et l’école nationale supérieure des sciences de la mer et de l’aménagement du littoral, cette convention vise l’implication des principaux acteurs dans le développement de l’élevage de poissons en eau douce, intégré dans les activités agricoles, a précisé le directeur des services agricoles.

Mohamed Midoune a précisé, qu’à ce titre, une équipe d’aquaculteurs effectue actuellement des visites de terrain à travers les régions de l’Ahaggar, d’In-Guezzam et du Tidikelt, en vue d’identifier les zones agricoles ou pourraient être développée l’activité aquacole dans les bassins d’irrigation.

 

Le programme de développement de la filière aquacole en régions sahariennes prévoit aussi l’organisation de sessions de formation des agriculteurs dans ce domaine, notamment les propriétaires de zones favorables au développement de l’aquaculture, en vue de les soutenir à travers les différents mécanismes de soutien à l’emploi, a-t-il  ajouté.

Selon le même responsable, cette convention-cadre permettra la promotion des activités aquacoles dans les bassins d’irrigation agricole, à la lumière des résultats ‘‘encourageants’’ obtenus des premières expériences d’ensemencement d’alevins des espèces de poisson-chat et du Tilapia du Nil, dans des zones proches d’In-Salah.

 

La région d’In-Salah a recensé plus de 50 agriculteurs ayant opté pour l’expérience d’intégration des cultures aquacoles dans les bassins agricoles, a fait savoir le directeur de la chambre inter-wilayas de la pêche et de l’aquaculture (Ouargla), Faouzi Habita.

 

Cette région se caractérise par une présence d’algues microscopiques favorables à l’élevage de poissons, et mise sur une contribution du laboratoire de biologie du centre universitaire de Tamanrasset pour développer la recherche scientifique dans le domaine, à travers des programmes d’études pratiques liées à l’aquaculture en milieu saharien, notamment l’élevage du poisson-chat et du Tilapia du Nil, estime, pour sa part, le chercheur Khaled Benhasnet.

 

Il est attendu du développement de cette filière dans le grand Sud, une contribution à la diversification des produits agricoles, à travers une meilleure exploitation des bassins d’irrigation ou serait intégrée l’activité aquacole, a-t-il soutenu.

Plusieurs expériences d’élevage de poisson d’eau douce ont été menées avec succès dans différentes wilayas du Sud, à l’instar d’Adrar, Tindouf, Bechar et Ouargla. L’expérience est également projetée dans les régions de Djanet et d’Illizi, assure-t-on.

 

Lire l'article depuis sa source: Cliquez ici

Près de 400 participants attendus au 10e espace vétérinaire algérien

 à Oran

10 Septembre 2015 12:18

Près de 400 participants sont attendus à l’espace vétérinaire algérien, dont la 10ème édition se tiendra du 13 au 16 septembre en cours à Ain EL Turk (Oran), a-t-on appris jeudi des organisateurs de l'événement.

 

Placée sous le thème "les nouveaux défis en santé animale en Algérie", cette rencontre verra la participation de vétérinaires et d’experts venant des différentes régions du pays, ainsi que de Tunisie, de Jordanie, d’Egypte et du Maroc.

 

De nombreuses communications sont programmées durant cette rencontre pour discuter des problématiques d’actualité du secteur des vétérinaires, précise-t-on de même source.

 

Des ateliers seront également proposés sur plusieurs thématiques telles que "la pharmacie et pharmacovigilance", "les maladies émergentes et ré-émergentes", "la prévention de la biosécurité à la vaccination", "les nouvelles approches en matière de nutrition animale et de zootechnie", et "le cheval : élevage et pathologie".

 

Soutenue par le ministère de l’agriculture, du développement rural et de la pêche, cette rencontre est co-organisée par le laboratoire d’agrobiotechnologie et nutrition de l’université Ibn Khaldoun de Tiaret et l’établissement "Saveter" spécialisé dans le domaine.

APS

 

Lire l'article depuis sa source :  Cliquez ici

bottom of page