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الزراعة في المغرب العربي
في سابقة، فلاح تونسي ينجح بعد 25 سنة من البحوث والجهد في تطوير حبة قمح أطلق عليها “حبة البركة” تنتج 194 سنبلة. النتائج القياسية التي وصل إليها حسن الشتيوي الذي يملك ضيعة فلاحية بمنطقة برج العامري من محافظة منوبة شمال تونس، دفعته إلى التأكيد أن الحبة التونسية الفريدة التي أطلق عليها إسم “حبة البركة” بوسعها أن تمنح البلاد أمنها الغذائي.
إنجاز ينتظر الدعم ونتائج أولية مبهرة، ثمرة لأكثر من 40 سنة من العمل والبحوث، عمل خلالها الفلاح بمنطقة برج العامري من محافظة منوبة شمال تونس، حسن الشتيوي، على تطوير بحور قمح محلية، ذات طاقة إنتاجية عالية بوسعها أن تضاعف إنتاج مادة القمح وتنهض بالقطاع الفلاحي في تونس.
الشتيوي المختص في الزراعات الكبرى مثل الحبوب والشعير والقصيبة، يقول في حوار مصور مع مجلة ميم أن ما تم تحقيقه أرقام قياسية لم يتم تسجيلها في مادة القمح، ضمن مساعيه لتطوير حبة تونسية ننافس بها العالم وتساعد في تطوير القطاع الفلاحي، مؤكدا أنه راهن منذ بداية بحوثه التي استمرت لسنوات طوال على أن تونس بلد الخير الكبير حيث عرفت تاريخيا بـ”مطمور روما” وكوجهة للعرب والغرب لشراء الحبوب
ي جديدين من البذور ذات الإنتاجية الخارقة سماهما تباعا “حبة الشتيوي” و”حبة البركة”.
ويؤكد محدثنا أن حبة البركة بذرة تونسية غير معروفة اكتشفها صدفة وكانت مطمورة في كوم من التربة، وأن الفضول المعرفي دفعه لرعايتها ومراقبتها قبل أن يكتشف أنها تنتج ما يفوق 190 سنبلة، وأنها تتميز بجذور شبيهة بجذور البقوليات من دون أن نظيف لها أي نوع من الأسمدة.
أما حبة الشتيوي فيقول الشتيوي أنه طورها على مدى 25 سنة، من صنف “كريم” و”رزاق” مع “شعير النبي” و”شعير السويحلي” و”شعير فريقيا” ليحصل على نتائج قياسية حيث تنتج الحبة الواحدة 86 سنبلة، مشيرا إلى أن السنبلة التي كانت تضم 60 حبة أصبحت تضم قرابة الـ 100 حبة، وهي نتائج قياسية قادرة على النهوض بزراعة الحبوب في البلاد.
الشتيوي تحدث كذلك عن الإشكاليات العديدة التي يواجهها القطاع الفلاحي في تونس وعن الحلول الممكنة لتجاوزها، مؤكدا في ختام حديثه إلينا على أن “الدولة التي تأكل من وراء البحار مهما كان نوع استقلالها ومهما كانت قوة جيشها إذا لم تملك هذه الحبة و اكتفائها الغذائي الذاتي لا يمكن أن تكون مستقلة”.
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رضا السايبي ديسمبر 28, 2019
mardi 13 octobre 2015 18:11
Maroc:
La production agricole poursuit son redressement (Haut commissariat au Plan)
L’activité agricole se serait raffermie de 16,6% au troisième trimestre 2015, en variation annuelle, au lieu de14,9% au deuxième trimestre. Cette amélioration est due principalement à la progression de la production des cultures précoces. Selon le HCP, La croissance globale se serait établie à 4,5%,au troisième trimestre, au lieu de +4,3%, un trimestre auparavant.
L’activité agricole au Maroc se serait raffermie de 16,6% au troisième trimestre 2015, en variation annuelle, au lieu de14,9% au deuxième trimestre, selon le Haut commissariat au plan (HCP), dans son point de conjoncture du mois d’octobre. Dans le détail, lit-on dans ce document, « la forte progression de la production des cultures précoces, amorcée au début de l’année, aurait été plus soutenue à partir du deuxième trimestre, grâce notamment à une amélioration des récoltes des céréales, des cultures fourragères et, dans une moindre mesure, celle des légumineuses ».
En variation annuelle, poursuit le document « la production végétale s’inscrirait en hausse de 18,1% en 2015, et de 14,6% en comparaison avec la moyenne des cinq dernières années ».
Pas de baisse des prix
Cependant, déplore le HCP, « cette dynamique de l’offre n’aurait pas entraîné une baisse aussi conséquente des prix intérieurs », signale le HCP. Ainsi, explique-t-il, « au troisième trimestre 2015, les indices des prix à la consommation des légumes et des fruits frais auraient enregistré des hausses respectives de 7,6% et 8,2%, en variations annuelles, après avoir crû de 5,6% et 3,6%, au cours du premier semestre.
La hausse est moins importante dans la branche animale et« les prix de viande auraient enregistré une augmentation de 0,8%, au troisième trimestre, dans un contexte de modération des volumes produits des ovins et des bovins. »
Selon le HCP, « dans l’ensemble et compte tenu des indicateurs collectés jusqu’à fin septembre 2015, ainsi que des estimations sectorielles établies pour le troisième trimestre 2015, la croissance économique nationale se serait établie à 4,5%,au troisième trimestre, au lieu de +4,3%, un trimestre auparavant ».
Maghreb Emergent - Rayane Djerdi
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Tunisie:
Les exportations d’huile d'olive dépassent la barre de 286 mille tonnes
Rayane Djerdi mardi 13 octobre 2015 18:11
L'oléiculture compte parmi les secteurs fondamentaux de l'économie nationale. La Tunisie est le 2ème exportateur d'huile d'olive et 4ème producteur au monde. L'huile d'olive représente 40% de l'ensemble des exportations agricoles et 5% de l'ensemble des exportations tunisiennes.
Les quantités d'huile d'olive exportées, de novembre 2014 jusqu'à août 2015, ont dépassé la barre de 286 mille tonnes, générant des recettes de plus de 18 milliards de dinars, a affirmé le ministre de l'Agriculture, des Ressources Hydrauliques et de la Pêche, Saâd Seddik lors d'une visite, mercredi à Monastir. Ces recettes générées dépassent de loin celles prévues par du ministère de l'industrie, de l'énergie et des mines qui avait tablé sur 18 milliards de dinars pour toute la saison 2014/2015.
La Tunisie a connu cette année une saison oléicole exceptionnelle et l’Union européenne, son principal marché, a accordé des facilitations aux opérateurs tunisiens afin de « maximiser leurs exportations d'huile d'olive exemptées de droits de douane vers l'UE, et de profiter ainsi d'une excellente saison », selon un document de l’UE.
La Commission européenne a adopté au début de l’année un règlement qui réaménage les quotas mensuels d'huile d'olive en provenance de Tunisie entre le 1er février et le 31 octobre 2015 « pour faciliter leur exportation vers l'UE ». Cette décision augmente notamment le potentiel d'exportation total pour les mois de février et mars de 5.000 à 18.000 tonnes (9.000 tonnes pour chaque mois), suivi par 8.000 tonnes d'avril à octobre.
La Tunisie, deuxième exportateurs d’huile d’olive
Le ministre de l’Agriculture a souligné lors de sa visite que l'oléiculture compte parmi les secteurs fondamentaux de l'économie nationale. La Tunisie est le 2ème exportateur d'huile d'olive et 4ème producteur au monde, a-t-il rappelé. L'huile d'olive représente 40% de l'ensemble des exportations agricoles et 5% de l'ensemble des exportations tunisiennes.
Les exportations oléicoles ont fait en sorte que la balance commerciale alimentaire soit excédentaire de l'ordre de 3,7 milliards de dinars durant les sept premiers mois de l'année 2015. Le ministre a évoqué la disponibilité d'un potentiel d'exportation supplémentaire de 10 à 15 mille tonnes d'huile d'olive, alors que la production totale de l'huile d'olive est estimée à 335 mille tonnes. Le secteur agricole contribue à hauteur de 12% au PIB de 10% à l'ensemble des exportations tunisiennes. Il draine 10% de l'ensemble des investissements économiques.
Maghreb Emergent, jeudi 10 septembre 2015 12:43
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